La sûreté maritime fait face à des menaces multiples, telles que la piraterie, le trafic illicite (d’armes, de drogues, d’êtres humains), la pêche illégale ou encore le rejet de déchets toxiques et le terrorisme en mer, ce qui en fait un enjeu stratégique mondial croissant. Lors d’un atelier tenu à Genève les 10 et 11 novembre, des responsables de l’OTAN, de l’Union européenne et du monde académique ont débattu des défis à relever et de la mise en œuvre de la stratégie maritime de l’OTAN. L’accent a été mis sur la nécessité de renforcer la coopération internationale, notamment par le partage d’informations entre États membres et partenaires, pour faire face aux conflits maritimes prolongés, en particulier en Méditerranée et en mer Baltique. L’OTAN entend moderniser ses forces navales, intensifier les exercices maritimes et développer ses partenariats, en particulier avec l’UE. Des opérations telles qu’Active Endeavour (Méditerranée), la lutte contre la piraterie au large de la Somalie ou l’embargo maritime sur la Libye en 2011 illustrent cette dynamique. L’événement était organisé avec le soutien du programme « Science for Peace and Security » de l’OTAN.